Pissenlits décatis

Mon regard se promène tout près du bouquet fané.
Des dents-de-lion plus très acérées.

L'exploration des alentours

Voilà le chant de la première journée Heure d'été, un chant doux à l'accent printanier. Aujourd'hui les portes et les fenêtres sont restées ouvertes. Les chats ont lézardé.
C'était un dimanche jour de balade. Nous sommes allées saluer le cheval éborgné.
Puis nous avons découvert un chemin argileux fraîchement débroussaillé.
Croisé furtivement un jeune chevreuil entre les ronces et les arbres.
Assisté à l'impressionnante éclosion (?) d'une fourmilière.
Approché une toute petite maison un peu cabossée, isolée au cœur du village. À deux pas et pourtant invisible.
Contemplé la jolie vue que son jardin nous offrait.

Au fil du vendredi

Les couleurs, les rencontres d'une journée. Les nèpes sur l'eau. L'eau dans la brouette. La brouette rouillée. La rouille sur les volets. Les volets et leur peinture écaillée. La peau blanchie par le ponçage. Le ciel gris précédant l'orage.

Subtils jaunes

Journée douce et grise. Éclaircie pissenlits. Leur odeur si particulière. Au jaune sous le nez. Se mélange à celle du mimosa bouquet fatigué.

Inventaire blanc

Des éclats de soleil sur les surfaces blanches trouvées ça et là dans le jardin.
Sac de terreau. De pouzzolane. Plastique tissé ou étendue lisse. Bâche usée par le soleil, filet à provision. Sachet de graines. Planche de mélaminé fendillée.

Les beaux jours

Piocher dans les boîtes à chaussures rangées tout en haut de la maison. Y redécouvrir des saynètes familiales. Des vestiges de l'entre-deux-guerres. Des trésors. S'émouvoir devant le bonheur qui transparait. Devant les fantastiques compositions.
S'inspirer encore et toujours.

Bon weekend citoyen ;)