jeudi 30 avril 2009

Madeleines



Le Self portrait du jeudi nous a demandé de parcourir nos souvenirs d'enfance...

Ils sont bien là, bien vivants, pas si loin. Mon enfance était hier, et je garde tant de souvenirs en tête. Et puis sur les genoux. Et aussi sur l'avant bras droit.
Des souvenirs aux allures de grands bonheurs. Des découvertes. Les amis, l'école, la maison.
Des odeurs, des humeurs, et des rires. Des rêves et des secrets. Et puis une grande sœur vite partie à l'internat.
L'enfance, c'est des dessins tout le temps. Des maisons dans les bottes de foin, des déguisements, et des "on joue à quoi" qui nous transformaient tour à tour en pêcheurs, cuisinières ou maîtresses.
Et quand nous partions avec la Ford Escort rouge, nous nous retrouvions après six ou sept heures de route en Espagne devant la Maison des coquillages, ou alors à Chambéry, ou au Croisic. Alors c'était éperlans, crevettes et petits beurres. Patates frites à nos initiales. Ace of Base et Two Unliminited. Guidoni et Brassens. Les cahiers de devoirs de vacances, Archéo junior et Diabolo.
Dans la cour d'école il y avait les billes, l'élastique et les scoubidous. A la maison les Tintins en cassettes, Denver, Gobolino, les Astérix en albums et puis les Pagnol.
Ping pong, judo.
Les cimetières de vers de terre, les courses d'escargots, les dissections de mouches.
Les jeux avec trois fois rien. Trois gâteaux et deux bouts de plastique.
Les jours d'été à ne rien faire mais sans jamais s'ennuyer. Et puis le temps qui paraissait si long...

mercredi 29 avril 2009

Attrape moi si tu peux






Toutes les semaines, je prenais mon appareil photo. L'index sur le déclencheur, mes yeux parcouraient les chemins, les champs, et glissaient vers les fossés. Je les savais là, sur cette route, et depuis des années. J'avais envie de vous les montrer, de les capturer au moins avec l'objectif. Et chaque semaine, rien.
Alors aujourd'hui, lasse, je me suis séparée de mon appareil photo le temps d'un après midi. Et ça a suffit pour les voir réapparaître. En l'espace de deux cent mètres, un-deux-puis-trois hérons majestueux trônaient à deux pas de la route. Quelle est belle cette fine silhouette. Et ces couleurs bien tranchées. Le trait jaune, vif, incisif. Et le gris cendré.

mardi 28 avril 2009

Découpes








La lumière se déplace à mesure que les heures tournent.
Volutes et arabesques sur le parquet du premier.

lundi 27 avril 2009

Se faner

. 29 11 08

. 27 04 09


. 29 11 08

. 27 04 09


. 29 11 08

. 27 04 09


. 29 11 08

. 27 04 09


Quelques figues abîmées cueillies à la fin de l'Automne. Puis oubliées sur l'étagère de mes trouvailles. Cinq mois se sont écoulés. Et Novembre me paraîtrait être hier, si je n'avais pas retrouvé les fruits sur lesquels le temps s'est largement exprimé.

dimanche 26 avril 2009

Le thé du dimanche






Jouer avec la théière à roulettes en regardant la pluie tomber.
Beau dimanche à vous :)

samedi 25 avril 2009

Les parures














Le soleil d'hier est bien loin aujourd'hui.
J'observe en silence les gouttes de pluie se déposer une à une sur les végétaux. La nature est comme une brodeuse, qui dépose patiemment et délicatement chaque perle précieuse sur son ouvrage. Toute la journée.
Les gouttes se nichent sur la moindre toile, entre chaque nervure. Leur disposition est incroyable. Elles jouent avec les couleurs, et deviennent tout à tour blanches, vertes, prunes, mordorées.
Elles sont souvent figées, comme capturées par un fil, et parfois fuyantes, après avoir rencontré une feuille de choux.
Merveilles évanescentes.

vendredi 24 avril 2009

Teints de porcelaine









La lumière des beaux jours éclairent nos visages pâles. Elle réchauffe les profils endormis. Et les chats aux poses alanguies.

jeudi 23 avril 2009

Douceurs












Aujourd'hui, je profite du soleil revenu et des douceurs du printemps... Petits plaisirs, grand bonheur ;)