jeudi 21 mai 2009

Le mois de mai


J'ai été taguée par Zoline et Caterine...

- Il est quelle heure chez toi ?
- - - 13h07


- Mai rime avec ?
- - - charmer (ou plutôt charmai...)


- As tu embrassé ton canari ce matin ?
- - - oui, le canari jaune tigré aux griffes acérées...


- Où vas tu tout à l'heure?
- - - dans le jardin, vérifier la croissance des cerises.


- Écris cette phrase sur le blog de la dernière personne qui t'a laissé un commentaire. "En mai, après la pluie le beau temps".
- - -
... d'accord !

- Attention, on remonte dans le temps que faisais tu le 05/05/05 ?
- - - En 2005... je devais sûrement tricoter un gilet de 2m40 de long pour mon projet de BTS...


- Au prochain coup de téléphone réponds par "à l'huile" (si si t'es cap !!)
- - - ... ok !


- Donne nous le lien internet n°5 de tes favoris.
- - - http://www.burstofbeaden.com/


- Le dernier film que tu as vu au cinéma ?
- - - Villa Amalia, de
Benoît Jacquot.

- Dessine moi une fleur ou sors dehors et prends en photo la première fleur que tu vois et montres nous.
une photo,
et un dessin.

- Compte jusqu'à 3 et fait ce qu'il te plait.
- - - Alors je m'étire...


- C'est terminé.
- - - Voilà !


Tag réalisable uniquement en mai.

Alors maintenant je vais taguer... euh, qui n'a pas encore fait ce tag ? Je vais donc le proposer à Lily, Charlotte et Lise.

mercredi 20 mai 2009

La poursuite du voyage








Le temps de prendre un train et nous basculons d'univers. La Grande Ville. Nous n'avons pas vraiment prévu ces quelques jours. Juste retrouver les nôtres. Et suivre nos envies sur le moment. Une manière infaillible pour se laisser surprendre par les plaisirs simples.
Un cinéma rien que pour nous dans une rue adjacente aux Champs-Elysées. Assises dans nos fauteuils moutarde, nous suivons Isabelle Huppert fuir jusqu'à la Villa Amalia.
Puis nous avons déambulé à Bastille, admiré les beaux bijoux art déco du Musée du même nom. Où nous nous sommes faites contrôler, suspecter comme des voleuses de diamants...
Ensuite nous avons bu une limonade en terrasse et observé les passants. Et puis l'envie soudaine d'assister à une émission de radio. Comme ça. Pour voir. L'invité du jour ? Demis Roussos... Ah. Bon.
Et là, l'incroyable impression de rentrer dans le minuscule mécanisme du transistor. De pénétrer par le trou d'une baffle et de se faire absorber jusqu'à cette si petite salle que j'imaginais si grande. L'impression d'écouter une conversation autour de la table d'un salon et avoir tout à coup le tournis de s'imaginer écouter dans toute la France. Et plus loin encore. Pouvoir voir et toucher tout ce qu'on a rêvé, imaginé. C'est beau la radio. Découvrir les visages des voix qui nous accompagnent tous les jours. Se rappeler de notre quotidien aux moments précis où les chroniqueurs entament leurs papiers. Quand je suis derrière l'ordinateur, dans mon petit village du sud ouest. Se retourner sur soi même et regarder tous les autres auditeurs aussi. Nous sommes aujourd'hui devant le mégaphone. C'est étourdissant. Une sensation incroyable, que je n'imaginais pas du tout éprouver. Et avoir pour la première fois envie de passer derrière un micro...

mardi 19 mai 2009

Naissances








S'appliquer à prendre en photo une forme compacte cachée entre les feuillages. Des œufs protégés par un tissage sophistiqué. Et tout à coup être surprise par l'éparpillement de centaines de minuscules araignées. Une vitesse folle pour des naissances en trombe.

lundi 18 mai 2009

Des détails















Le port et la côte sauvage. Les fleurs sauvages. Le vent qui fouette. Les reflets dans l'eau. Les bouées colorées. Les bateaux abimés par le sel. Le ciel se fond avec l'eau. Les cordages et les drapeaux. Les tourne-pierres et les Coco. Le goût des galettes de sarrasin. Le caramel au beurre salé. Le cidre. Les carrelets du dimanche sur la jetée. Les éperlans en banc. Le banc face à l'océan. Du temps pour se retrouver.

dimanche 17 mai 2009

Le refuge



Le petit portillon de bois maintient le mur penché à l'entrée, et il faut donner un grand coup dedans pour l'ouvrir. Lorsqu'on pénètre dans le jardin, on voit une grande maison de famille. Et une toute petite dépendance à sa droite. C'est ici que vit ma grand-mère. Son bout de jardin est décoré de pierres peintes en bleu, de nains, de canards en plastique. Et le tronc de son arbre est entouré d'une guirlande de fleurs synthétiques. Des décorations dont elle seule a le secret. Elle aime récupérer, transformer, elle fait aussi des collages. Ma grand mère a quelque chose d'une artiste brute.
Sa maison étant trop petite pour tous nous accueillir, c'est la maison de famille d'à côté qui a fait portes ouvertes. Pas la maison de notre famille, mais le temps d'un weekend elle était à nous, et on l'a vite adoptée. J'ai aimé le patchwork de papiers peints aux motifs datés dans le dédale de pièces. Et puis la terrasse en bordure des parcs à huitres. Une vue merveilleuse qui évolue à mesure que les marées montent et descendent.

samedi 16 mai 2009

La journée bleue













(Hossegor - les Landes - Noirmoutier - Saint Nazaire - Le Croisic)

Ces huit derniers jours m'ont paru durer un mois. Tant de paysages ont défilé sous mes yeux. Tant de visages aussi. J'ai des impressions, des images, des couleurs plein la tête.
Quitter le vert de la campagne pour se rapprocher de l'océan. Bleu. Le ciel et l'eau. Du bleu qui bouge, du bleu qui vibre. Bleu matin, et puis Bleu soir.
Les Landes elles aussi ne m'ont jamais tant parues bleues. Les pins qui rendaient obscures les longues routes droites se sont couchés pour nous montrer le ciel. Des arbres aux allures de baguettes de Mikado, jonchant le sol. Arrachés, ou cassés en deux. Une partie qui aurait bien mal terminé.
La longue autoroute nous a menée vendredi vers celle qui aurait bientôt quatre-vingt printemps. Et le bonheur de redécouvrir le Croisic. L'odeur de l'océan bien différente de celle respirée le matin, sur la plage aux surfeurs. Une odeur d'algues. Une odeur forte.