mercredi 20 mai 2009
La poursuite du voyage
Le temps de prendre un train et nous basculons d'univers. La Grande Ville. Nous n'avons pas vraiment prévu ces quelques jours. Juste retrouver les nôtres. Et suivre nos envies sur le moment. Une manière infaillible pour se laisser surprendre par les plaisirs simples.
Un cinéma rien que pour nous dans une rue adjacente aux Champs-Elysées. Assises dans nos fauteuils moutarde, nous suivons Isabelle Huppert fuir jusqu'à la Villa Amalia.
Puis nous avons déambulé à Bastille, admiré les beaux bijoux art déco du Musée du même nom. Où nous nous sommes faites contrôler, suspecter comme des voleuses de diamants...
Ensuite nous avons bu une limonade en terrasse et observé les passants. Et puis l'envie soudaine d'assister à une émission de radio. Comme ça. Pour voir. L'invité du jour ? Demis Roussos... Ah. Bon.
Et là, l'incroyable impression de rentrer dans le minuscule mécanisme du transistor. De pénétrer par le trou d'une baffle et de se faire absorber jusqu'à cette si petite salle que j'imaginais si grande. L'impression d'écouter une conversation autour de la table d'un salon et avoir tout à coup le tournis de s'imaginer écouter dans toute la France. Et plus loin encore. Pouvoir voir et toucher tout ce qu'on a rêvé, imaginé. C'est beau la radio. Découvrir les visages des voix qui nous accompagnent tous les jours. Se rappeler de notre quotidien aux moments précis où les chroniqueurs entament leurs papiers. Quand je suis derrière l'ordinateur, dans mon petit village du sud ouest. Se retourner sur soi même et regarder tous les autres auditeurs aussi. Nous sommes aujourd'hui devant le mégaphone. C'est étourdissant. Une sensation incroyable, que je n'imaginais pas du tout éprouver. Et avoir pour la première fois envie de passer derrière un micro...
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Cette expérience de la radio m'aurait bien intéressée aussi. Etre dedans, au coeur ... ammène certainement à voir les personnes et les émissions,autrement. Suis ton désir, si tu continues à le ressentir. Why not ?
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