Dans le voisinage

Jamais bien loin de la maison, mais insaisissable. J'ai enfin trouvé ses yeux dans la nuit qui s'installe.
Les aurez-vous reconnus ?

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Edit : La devinette ne paraissant pas d'une difficulté insurmontable ;) voici donc quelques clichés un peu plus "clairs" de la chère voisine... Une chouette hulotte qui accompagne nos jours et nos nuits en chantant depuis plus d'un an. À tous moments et n'importe quelle heure. Quand le cœur lui en dit.

Entre ses rayons

J'ai vu les vifs éclats de ce soleil matinal. Puis je lui ai tourné le dos. Concentrée. À peine entendu les averses de pluie. Lorsque je me suis retournée, les rayons étaient doux et disparaissaient peu à peu entre les fines silhouettes des frênes. La journée est passée à grande vitesse.

Empreintes mystérieuses

Un curieux motif s'est créé entre un voile d'hivernage imbibé d'eau et la fine grille verte qui lui sert de structure...

Dans le ciel de novembre

Le mois de novembre a débuté et avec lui sont apparus le vent et le froid. Un changement de climat si brutal que j'ai du mal à trouver mon rythme pré-hivernal. Je sens le souffle de la fatigue. L'humeur à contre jour. Je suis à contretemps.

La poétique du chaos

Voilà plusieurs mois qu'une fois engagée sur l'autoroute, tout près de Martres Tolosane, je guette du coin de l'œil cette étrange structure brûlée. L'ancien entrepôt aux reflets météores capte étonnamment la lumière du soleil. Alors même que je ne l'avais jamais remarqué auparavant.
Aujourd'hui j'avais l'occasion de m'en approcher. D'observer de plus près les dégâts du feu sur le colosse de tôle. Ce bâtiment, c'est comme une fleur qui aurait fané. Ou une feuille que l'on aurait froissée. Il a maintenant quelque chose d'organique et de vibrant... qui me rappelle d'ailleurs un certain musée de Bilbao...

Journée orange

Une douce couleur à l'image de ce soleil chaud qui berce cette fin de mois d'octobre.

Inspiration

De ces photos, j'aime l'atmosphère, le charme des années folles. J'aime les couleurs un peu passées, la lumière qui s'en dégage. Les cadrages et les expressions des corps. J'aime le léger décalage - ce détail anachronique qui donne toute la profondeur à la photographie. Et paradoxalement la rend intemporelle. J'aime ces images de groupes. Elles me touchent et m'inspirent.
Pour tout cela je vous invite à découvrir le travail de Wendy Bevan.
Découvert grâce à {frolic!}.

Et puis aujourd'hui, comme tous les mercredis, une nouvelle parution par ici :)

Du bord de la fenêtre

L'indépendante. Elle prend ses quartiers lorsque l'été pointe le bout de son nez. Disparait parfois plusieurs mois. Aperçue de temps en temps de l'autre côté du village. Alors surprise de nous voir. Nous regarde. Et continue sa route vers son monde à elle. Puis un jour elle revient. Comme ça. Quand les premières fraîcheurs reviennent. Comme si elle n'était jamais partie. Réclame un peu de lait. Se frotte au placard qui abritait ses croquettes il y a bien des années. Elle se fait chatte d'intérieur. Se poste sur le rebord de la fenêtre de l'atelier. Profite des rayons du soleil, de la chaleur du radiateur tout proche. Elle joue avec le rideau. Parfois à l'ombre. Parfois au soleil. Blancheur immaculée. Toute la journée à mes côtés. À s'étirer, ronfler et ronronner. À guetter le spectacle d'en dehors. Chat voisin et oiseaux joyeux.