La collection de crayons à papier a été quelque peu oubliée. Reléguée au placard du fond de l'atelier, celui que l'on n'ouvre jamais. Elle n'est pas bien étoffée cette collection, à peine deux pots en métal sur une demie étagère. Les crayons y sont amassés depuis une trentaine d'années.
Cette collection, c'est une tendre attention pour un petit objet. Un objet simple, sans valeur. Un objet modeste et populaire. Un outil sans prétention. Bout de bois et mine de plomb.
Et ce qui plait avant tout au Collectionneur, c'est d'imaginer dans ce petit bout de rien un hypothétique chef d'œuvre.
Le Collectionneur m'a confié son rêve de dénicher un crayon "made in USSR"... L'appel est lancé ;)
Je vois que tu dis "crayon à papier". Il existe des débats là-dessus. Enfant, je disais "crayon de papier", puis un collègue, instit' m'a dit au début de ma carrière: " Il n'y a aucun crayon fabriqué en papier, mais tous les crayons servent à écrire sur du papier, alors je me suis mise à dire "crayon de bois". Puis une collègue venant de région parisienne m'a dit: "A Paris, on rigole de cette habitude provinciale !" Le mieux, parait-il, serait de dire "crayon gris" ou "crayon à papier"... Chez moi, il y en a de toutes les tailles et de toutes les couleurs à différents endroits de la maison, mais pas de collection.
RépondreSupprimerCes objets un peu désuets me rappellent les articles de l'épicerie de quartier tenue par ma grand-mère quand j'étais petite... à l'époque je les trouvais vieux et ringards, et maintenant ils m'inspirent une tendresse particulière.
RépondreSupprimerSalut Fanny,
RépondreSupprimerton blog me plaît beaucoup.
En regardant tes photos aujourd'hui j'ai pensé à un livre, malheureusement paru qu'en allemand jusqu'à maintenant, qui raconte la vie d'Ottilie von Faber qui a hérité l'entreprise Faber-Castell à 16 ans, parce que son père est mort. C'était une femme très intéressante, et qui aimait la liberté!
Moi aussi, je parle de collection aujourd'hui, sur mon blog, malhereusement qu'en allemand...
Bye