Le Self portrait du jeudi nous a demandé de parcourir nos souvenirs d'enfance...
Ils sont bien là, bien vivants, pas si loin. Mon enfance était hier, et je garde tant de souvenirs en tête. Et puis sur les genoux. Et aussi sur l'avant bras droit.
Des souvenirs aux allures de grands bonheurs. Des découvertes. Les amis, l'école, la maison.
Des odeurs, des humeurs, et des rires. Des rêves et des secrets. Et puis une grande sœur vite partie à l'internat.
L'enfance, c'est des dessins tout le temps. Des maisons dans les bottes de foin, des déguisements, et des "on joue à quoi" qui nous transformaient tour à tour en pêcheurs, cuisinières ou maîtresses.
Et quand nous partions avec la Ford Escort rouge, nous nous retrouvions après six ou sept heures de route en Espagne devant la Maison des coquillages, ou alors à Chambéry, ou au Croisic. Alors c'était éperlans, crevettes et petits beurres. Patates frites à nos initiales. Ace of Base et Two Unliminited. Guidoni et Brassens. Les cahiers de devoirs de vacances, Archéo junior et Diabolo.
Dans la cour d'école il y avait les billes, l'élastique et les scoubidous. A la maison les Tintins en cassettes, Denver, Gobolino, les Astérix en albums et puis les Pagnol.
Ping pong, judo.
Les cimetières de vers de terre, les courses d'escargots, les dissections de mouches.
Les jeux avec trois fois rien. Trois gâteaux et deux bouts de plastique.
Les jours d'été à ne rien faire mais sans jamais s'ennuyer. Et puis le temps qui paraissait si long...